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Sari, Saro, à une lettre près.

Saro recherche encore Sari,

Bien agrippée à ses tourments,

Sari voudrait aller plus haut

Mais quel boulet, cette con de Saro !

Sara qui jongle comme elle peut,

Entre Sari et Saro

Divague, vague, d'âme en âme

Vers ce foutu mirage eurythmique.

Mais aucune d'elles ne veut dépendre,

De qui que ce soit,

De quoi que ce soit

Bien qu'aucune d'elles ne puisse défendre,

Ni quoi que ce soit,

Ni qui que ce soit.

Entre l'une qui vous emmerde, vos lois et votre morosité,

Obsédée par une bouffée si passionnelle de la vie,

Et l'autre qui s'écroule, s'effrite, pour encore mieux se disloquer,

Envahie d'un spleen charognard, emmitouflée dans sa détresse.

Sara est malgré tout encore là,

Même fébrile, à terre, certes

Mais grands dieux jamais à genoux

Elle tient la barre comme elle peut ;

Ni Saro Ni même Sari,

Jamais soumise à ces esbroufes,

Et lorgne bien encore un peu sur cette putain de liberté.

Sa malédiction, sa résipiscence,

Ce sera donc dans la douleur,

Soit dans son corps, soit dans sa tête

Un peu de tout qui part en vrille.

Sara demande juste quelquefois,

Un petit moment de répit

À ramasser ces trois idées,

Pouvoir se contenter de sa vie ;

Parfois elle en a vraiment marre,

Elle aimerait juste les planter là,

Ne supportant plus l'autre mégalo,

Honteuse de l'autre souffreteuse.

Mais Sari l'emmènera bientôt

encore briller un peu plus haut

Faire fondre ses ailes de cires

Tandis que Saro attendra

qu'elle la rejoigne dans son cafard,

C'est profond, c'est sombre et humide,

Mais on s'en fout, c'est son histoire.

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